Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Ex Libris Meis
Publicité
Derniers commentaires
23 novembre 2011

Santo Sospir

manray





Parfois, le corps entier. Un frissonnement, adouci, dilué par le voyage labyrinthique d'un bout à l'autre du corps. Comme un frôlement intérieur.
Un doux fourmillement, une frilosité, à peine. Un échauffement.

Puis, souvent: une morsure, brutale. Intense comme une décharge. Précise comme une piqure et la réponse, immédiate: Un corps au garde à vous, tendu comme la corde d'un arc.

Ensuite. A l'effleurement : un embrasement, absolu. La perte du sens, la désorientation, la Fièvre.

La voracité, la hargne ou la brutalité, presque. Le verrou des tabous qui saute : L'Être, à nu.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité