23 novembre 2011
Santo Sospir
Parfois, le corps entier. Un frissonnement, adouci, dilué par le voyage labyrinthique d'un bout à l'autre du corps. Comme un frôlement intérieur.
Un doux fourmillement, une frilosité, à peine. Un échauffement.
Puis, souvent: une morsure, brutale. Intense comme une décharge. Précise comme une piqure et la réponse, immédiate: Un corps au garde à vous, tendu comme la corde d'un arc.
Ensuite. A l'effleurement : un embrasement, absolu. La perte du sens, la désorientation, la Fièvre.
La voracité, la hargne ou la brutalité, presque. Le verrou des tabous qui saute : L'Être, à nu.
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