26 février 2012
Cautérisation forc(en)ée
Et faire de la pointe du stylo la pointe d'une aiguille. Que les mots brûlants fassent mal, parce que seule la douleur peut durablement guérir la douleur.
Que l'encre qui goutte, je veux, soit violente comme un jet d'acide qui.
Que s'emporte le ventre et le sang pour s'apaiser enfin.
Que cette plaie à la main lacérée se referme, enfin! mon Dieu enfin! sous l'acération du scalpel des mots chauffés à blanc.
Qui fouille mes tripes, encore et toujours.
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