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Ex Libris Meis
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22 octobre 2011

Le désir

Fantasme

 

Penchée vers le sol, croupe offerte, reins cambrés – elle cherche quelque chose, peut-être. A attirer son regard, sûrement.

Ses main, aussi.

Un pas lent comme un écho.

Une immobilité.

 Une ombre.

 Ses mains aussi - qui enserrent à présent sa taille. Elle ressent son souffle, au creux de son oreille ; et puis le silence, lourd et moite comme un orage, juste le silence d’une repiration qui murmure – rauque - son désir.

 Un suspens.

 Sa main remonte le long du dos, à travers la fine, fine robe.  S’empare du cou. Ardeur à peine réfrénée. Violence à peine contenue.

L’autre main glisse et suit le léger sillon que l’on devinait déjà lorsqu’elle marchait en balançant les hanches.

Rien d’autre qu’elle sous le léger tissus.

Sous la robe, ses mains, à lui, ses doigts, s’insinuent entre les replis de chair déjà tremblante, déjà brûlante déjà trempée - En entendant ses pas, elle sentait les contractions moites de son sexe déjà avide.

 D’une forte pression à la naissance du cou - il n’y a pas desséré sa poigne - il la force à se cambrer davantage, visage au ras du sol comme en prière.

Un sourire – le sien, à elle – un sourire de pur érotisme, de cet érotisme de victime chasseresse.

 Contentement d’une jouissance annoncée. Amorcée par  la valse fiévreuse, d’un doigt, un seul, tendu et bandé, autour des  seuils suintants de sa chair.

 Il fait mine d’ignorer son besoin pressant d’être pénétrée, effleure à peine, ose puis se retire, embrase et joue.

 Offerte, elle accueille sa langue dardée – entre ses cuisses, un coup – entre ses fesses, un coup- et puis ses doigts, un premier, puis un deuxième, puis un troisième, puis...

 Un suspens.

Puis un sexe introduit brutalement, jusqu’à la garde, la robe est remontée très haut, au-dessus des fesses. Plus de mystère, plus de pudeur, mais l’animalité qui se défoule – voir, sentir et faire gémir.

Elle aime comme il la prend, comme un propriétaire, comme un maître.

Comme une putain.

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